Ana Mejia-Eslava

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A propos

Poésie illustrée


Paru en avril 2022 :
Boutures chez les Editions du Carnet d’Or.
Poèmes de Juliette Ulrich.
A commander ICI





Paru en mars 2021 :
Immobile chez les Éditions du Carnet d’Or.
Illustrations pour les textes poétiques de Mélissa Bertrand et Noémie Herubel.
A commander ICI




***

Paru en décembre 2020 : 
Le dernier des Inutiles chez l’Harmattan. 
Poèmes de Juliette Ulrich.
A commander ICI

Le dernier des inutiles nous invite à suivre une jeune femme en pleine errance intérieure, amoureuse et géographique. La voix qu’elle nous fait parvenir s’est glissée hors de son propre corps, cherchant à sauver quelque chose de son amour et rompant ainsi sa solitude.
Afin de préserver son indétermination qui est aussi sa liberté, la jeune femme change souvent d’espace : elle sillonne le pays du Pas-de-Calais à l’Orne en passant par l’Ardèche et la Gironde. Surtout, elle arpente les rues de la capitale, lieu-clef de sa circulation intime.
Textes et dessin se mêlent et ricochent pour nous faire parvenir cette trajectoire incertaine où singularité et banalité se confondent, nous conviant par-dessus tout à laisser libre cours à notre regard sur les êtres et les choses.









Critiques : 

La Maison de la Poésie Belgique, Manon Stas de Richelle : 

“ Enfin, nous avons eu le plaisir de recevoir des éditions l'Harmattan le recueil "Le dernier des inutiles" de Juliette Ulrich, illustré par Ana Mejia-Eslava.

Cet ouvrage nous a d'abord séduites par la délicatesse des illustrations, pleines de subtilité, tantôt suggérant un quotidien décevant d'un trait frondeur, tantôt laissant place à un onirisme voluptueux.

La poésie de Juliette Ulrich n'en est pas moins sensible et sa voix profonde. Le recueil est une invitation à suivre les méandres de la pensée d'une femme, ses doutes, son errance, son cheminement. De rues en supermarchés, de quais en cafés, elle vagabonde dans des non-lieux qu'elle se plait à investir pour mieux les rejeter. Oui, non, quoi, comment ? La langue ne suffit pas pour dire... chiasmes et allitérations participent à cette course après les mots qui manquent, le sens qui disparaît.

Parfois, on songe qu'elle est en quête d'identité, mais elle savoure soudain le droit d'être anonyme. Une opacité certaine floute la foule autour d'elle, un monde fait de masques, de fards, de visages polymorphes, défigurés. Ne pourrait-on pas l'ajouter, elle, à la masse d'inconnus qui déambule ?

Un recueil qui encourage à trouver la singularité dans l'ordinaire et à prendre la liberté de regarder, tout simplement.

On dirait presque que je n'ai plus peur
À l'idée d'être claire
Avec moi-même, avec les autres
Je trouverai un mot pour chaque chose
Un oui qui signifie oui
Un non qui signifie non
Et je garderai pour moi seule
Les choses libres et sans noms
Les choses que me demande la vie